Sourena Parhizkar, artiste franco-iranien vit en France depuis 2010, a suivi sa passion pour les artistes français en poursuivant ses études en France. Après avoir réussi un concours pour intégrer l'une des meilleures universités d'art de son pays, il a obtenu un visa pour étudier à Strasbourg et a finalement obtenu son MFA en arts plastique. Au fil du temps, son art a évolué, passant de l'architecture traditionnelle iranienne à une approche plus abstraite qui explore le monde naturel à travers l'utilisation de matériaux organiques.

La terre est devenue son matériau de choix pour établir un lien physique avec sa terre d'adoption, la France. À travers ses œuvres, il traduit sa vision d'un monde déshumanisé en travaillant avec des matériaux organiques pour créer des surfaces qui ne subsistent que l'obscurité et des blessures à vif. Il utilise des matériaux naturels pour montrer une nature qui se rebellerait contre les êtres humains, qui afficheraient leur colère.

La texture brute des œuvres de cette série lui permet de transmettre sa vision de la souffrance tout en délivrant un message écologique. En donnant la parole à la Terre à travers la matière terre, Sourena Parhizkar souhaite avertir l'Homme des catastrophes qu'il a lui-même engendrées.

Avec ses œuvres, il souhaite sensibiliser le public à l'importance de préserver l'environnement. Toujours en évolution, il continue d'exposer ses œuvres en utilisant des techniques toujours plus innovantes pour exprimer son message à travers son art. Il voulait concentrer le regard des spectateurs sur ces deux éléments qui, selon lui, nécessitent le plus d'attention et de respect. Son travail sert de puissant rappel que le sort de la nature et de l'humanité sont étroitement liés, et qu'il est de notre responsabilité de prendre soin de l'environnement pour le bien des générations futures.