Série d'architecture traditionnelle iranienne.

Créée dans le cadre d'une série de peintures mettant en valeur la beauté et l'importance de l'architecture iranienne/persane, cette œuvre rend hommage à la culture et à l'histoire de mon pays d'origine, Sourena. Elle célèbre l'architecture et sa splendeur, en particulier la puissance de l'architecture traditionnelle iranienne, et l'idée que l'art peut rassembler les gens pour créer une communauté.

Cette série a une signification particulière pour moi, Sourena, ce n'est pas simplement une image accrochée au mur, c'est un souvenir, un ressenti, une émotion, et le symbole de mon passé, de ma culture et de mon pays. C'est ma façon de partager une part de mon héritage et de mes souvenirs avec les autres.

Ces œuvres reflètent mes expériences et mes réflexions sur l'Iran pendant mon voyage, l'art contemporain et l'architecture iranienne. En tant qu'artistes, nous voyons beaucoup de choses sous différentes perspectives, c'est pourquoi il est intéressant pour nous, Sourena, de mélanger toutes ces perspectives dans notre travail artistique.

Vue de l'université d'art I, huile sur toile, 100 x 80cm, 2010

Dans le cadre d'une série de peintures représentant l'architecture iranienne/persane, Sourena a peint "Vue de l'Université des Arts" en 2008. C'est l'un des bâtiments qu'il voyait chaque jour depuis son cours de dessin. Pour réaliser cette œuvre, il était important pour Sourena de comprendre le lieu, son histoire et ce qui le rendait spécial.

Le sujet de la peinture, l'université des arts, revêt une signification particulière pour Sourena car c'était un bâtiment qu'il voyait chaque jour depuis son cours de dessin. C'était un lieu où il a passé de nombreuses heures à étudier et à créer de l'art avec des amis et des proches.

L'université des arts représentée dans la peinture n'est pas seulement un bâtiment, mais un symbole de son propre parcours personnel et des souvenirs qui lui sont chers. La peinture témoigne de sa passion et de son dévouement pour son art.

"Vue de l'Université des Arts II", huile sur toile, 80 x 50 cm, 2009.

"Cour de l'Université des Arts", huile sur toile, 70 x 50 cm, 2009

Musée d'art contemporain de Téhéran, huile sur toile, 90 x 60 cm, 2009

Sourena a eu l'opportunité de participer à l'exposition/compétition internationale des arts plastiques Fadjr à Téhéran. Cette exposition s'est déroulée au Musée d'Art Contemporain de Téhéran, en présence d'autres artistes contemporains iraniens. La peinture qu'il a présentée représente la cour du Musée d'Art Contemporain de Téhéran.

Cette toile est une vue de la cour du musée, capturant l'atmosphère unique de cet endroit emblématique. Pour lui, participer à cette exposition a été une occasion spéciale de partager son travail avec un public plus large et de rencontrer d'autres artistes talentueux. L'exposition a été une célébration de la créativité et de l'expression artistique en Iran, et il était honoré de faire partie de cet événement prestigieux.


La peinture de "La Maison de ma Grand-mère" par Sourena est un témoignage émouvant du lieu qui occupe une place spéciale dans son cœur. Le mur chaleureux et accueillant de la maison est le point focal de la scène, invitant le spectateur à plonger dans les souvenirs de l'artiste. Assis là, Sourena contemple la vue magnifique vers la mer, laissant la tranquillité et la sérénité du moment l'envelopper.

Chaque détail de la peinture est empreint d'émotion et de nostalgie. Chaque coup de pinceau, chaque couleur, raconte l'histoire d'un lieu rempli d'amour et de souvenirs précieux. C'est une œuvre qui capture non seulement un paysage, mais aussi l'esprit et l'âme de la maison de la grand-mère de Sourena.

Malheureusement, Sourena a perdu sa grand-mère pendant la période où il a commencé ses premières expériences en peinture, quand il était encore jeune. Cette peinture est donc une manière pour lui de rendre hommage à son héritage et de préserver le lien qui les unit, malgré son absence physique.

À travers cette toile, Sourena souhaite partager avec le monde la beauté et l'importance de ce lieu qui a façonné une partie de son identité en tant qu'artiste. C'est une ode à l'amour, à la famille et aux souvenirs qui restent à jamais gravés dans nos cœurs.

Mur de grand-mère, huile sur toile, 100 x 80cm, 2009

Vue du ciel de Téhéran, huile sur toile, 100 x 70cm, 2009

Le Badgir de Kasah, huile sur toile, 100 x 70cm, 2008

Outre leur fonctionnalité, les badgirs ajoutent une touche esthétique et culturelle aux bâtiments, reflétant la riche histoire et les traditions architecturales de l'Iran. Ils sont un symbole de l'ingéniosité de l'architecture iranienne, adaptée au climat et à l'environnement local.

Ces éléments architecturaux uniques témoignent du lien étroit entre l'architecture et le mode de vie des habitants, en harmonie avec la nature et les ressources disponibles dans la région. Ils sont un rappel de la capacité des architectes à s'adapter aux défis environnementaux et à créer des espaces fonctionnels et esthétiques qui répondent aux besoins de la communauté.

Le badgir, également connu sous le nom de "windcatcher", est un élément traditionnel de l'architecture persane, fréquemment présent dans la vieille ville de Kashan, en Iran.

Cependant, le défi de travailler avec les vastes étendues de terres désertiques a offert aux architectes iraniens l'occasion de faire preuve de créativité tant dans leurs conceptions que dans leurs réponses aux besoins de la société.

Un autre facteur important qui influence les caractéristiques architecturales est le niveau de connaissances et de compétences technologiques disponibles dans la région. De bons exemples de réponses à ces défis technologiques et environnementaux sont les badgirs iraniens (tours capteurs de vent).

Ces badgirs sont conçus pour tirer parti des vents frais du désert et les diriger vers l'intérieur des bâtiments, créant ainsi une ventilation naturelle et rafraîchissante. Ils permettent de maintenir les intérieurs frais pendant les chaudes journées d'été, offrant un climat intérieur confortable pour les habitants.

Le Badgir de Yazd I, huile sur toile, 90 x 60cm, 2007

En raison du fait que une grande partie de l'Iran est désertique, les villes et les villages iraniens ont été confrontés au défi de faire face aux pénuries d'eau, aux températures élevées et parfois aux vents forts.

Étant donné les ressources limitées dont disposaient les constructeurs dans ces localités, les matériaux de construction étaient principalement constitués de terre et de ses dérivés.

Le badgir (« tour capteur de vent ») était une innovation architecturale destinée à capter l'air frais dans un environnement désertique. Ces tours étaient placées à une hauteur spécifique sur le toit d'un bâtiment pour capturer une brise et la transférer sous terre dans la structure, afin d'amener de l'air frais dans de grandes pièces et des salles lors des journées chaudes de la saison.

Cette conception ingénieuse permettait de rafraîchir naturellement l'intérieur des bâtiments sans utiliser d'énergie supplémentaire. L'air frais capturé par le badgir était dirigé vers l'intérieur des pièces, créant une ventilation naturelle et agréable pour les habitants.

Le Badgir de Yazd II, huile sur toile, 120 x 80 cm, 2007

Le badgir est un exemple remarquable d'architecture durable adaptée à l'environnement désertique de l'Iran. Il témoigne de la capacité des architectes iraniens à s'adapter aux conditions environnementales et à utiliser efficacement les ressources locales pour concevoir des bâtiments confortables et fonctionnels.

En plus de leur fonctionnalité, les badgirs ajoutent une touche esthétique aux toits des bâtiments, reflétant la riche histoire architecturale de l'Iran. Ces tours emblématiques sont devenues un symbole de la culture et du patrimoine iraniens, tout en offrant une solution ingénieuse aux défis climatiques auxquels le pays est confronté.

Le Badgir de Yazd III, huile sur toile, , 120 x 80 cm, 2007

Vue intérieure de la prison d'Alexandre, huile sur toile, 100 x 80 cm, 2007

Sourena a peint "La Prison d'Alexandre" d'un point de vue abstrait, offrant ainsi une interprétation unique de ce bâtiment vieux de plusieurs siècles. Bien que les visiteurs puissent voir une structure traditionnelle en forme de dôme, faite de briques, d'argile et de mortier, sa peinture capture une perspective différente, peut-être une qui ne ressemble en rien à une prison. L'œuvre d'art propose une interprétation imaginative et créative de cette structure historique, invitant à la voir sous un jour différent et à remettre en question la perception du lieu.

La Prison d'Alexandre (appelée localement "Zendaan-e Eskandar") est un lieu légendaire qui tire son nom d'Alexandre le Grand, également connu sous le nom d'Alexandre de Macédoine, qui renversa l'Empire perse vers 330 av. J.-C. Ce lieu mystérieux se trouve dans l'un des vieux quartiers de Yazd, au centre de l'Iran.

La prison doit son nom à une légende selon laquelle Alexandre le Grand aurait emprisonné une éminente personnalité iranienne à cet endroit pendant ses conquêtes. Cependant, en dépit de son nom historique, la structure elle-même peut sembler bien différente grâce à la vision artistique abstraite de Sourena.

En mettant l'accent sur les aspects abstraits et symboliques, sa peinture cherche à susciter l'imaginaire du spectateur et à le faire voyager à travers le temps et l'histoire. Il souhaite que cette interprétation artistique ouvre des portes à la réflexion et encourage les visiteurs à découvrir une nouvelle dimension de cette construction ancienne et énigmatique.

L'art a le pouvoir de transformer notre perception du monde qui nous entoure et de faire ressortir la beauté cachée dans les lieux et les choses ordinaires. En peignant "La Prison d'Alexandre" d'une manière abstraite, Sourena cherche à offrir un regard différent sur ce lieu chargé d'histoire et à inspirer une appréciation renouvelée de son architecture et de son mystère.

Gachsaran I, huile sur toile,70 x 50 cm, 2007

Gachsaran City, préservée dans la collection de la Fondation Roudaki.

Gachsaran, située dans la province de Kohgiluyeh et Boyer-Ahmad, en Iran, est une perle cachée qui offre une multitude d'attractions captivantes et d'expériences uniques. La ville est fière de sa culture riche, de sa beauté naturelle et de son histoire vibrante. Les visiteurs trouveront la ville enchanteresse et charmante, avec de nombreuses choses à voir et à faire. Que vous souhaitiez explorer les sites historiques de la ville, vous immerger dans la culture locale ou simplement profiter des magnifiques paysages naturels, Gachsaran a quelque chose à offrir à chacun. La ville est une destination incontournable pour ceux qui recherchent une expérience authentique et mémorable. Avec ses paysages pittoresques, ses monuments historiques et son accueil chaleureux, Gachsaran laissera sans aucun doute une impression durable sur tous ceux qui la visitent

Gachsaran II, huile sur toile, 70 x 50 cm, 2007

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