Sourena essaie de traduire sa vision d'un monde déshumanisé en utilisant des matériaux organiques. Il construit des surfaces où seuls l'obscurité et les blessures à vif subsistent. En utilisant des matériaux naturels, il souhaite représenter une nature qui se rebellerait contre les êtres humains, exprimant leur colère. Ayant grandi près de la forêt, dans le nord de l'Iran, il est marqué par l'image de l'arbre, qu'il choisit souvent de représenter comme symbole de toute la nature, comme dans cette série de dessins en noir et blanc représentant des espaces sombres et froids. À l'occasion d'une exposition dans une galerie de Bordeaux, Sourena a créé une fresque éphémère sur un vaste mur de 36 m². En écho à la série de dessins, il a choisi de représenter un immense arbre émacié dans lequel des formes féminines étaient cachées, évoquant une humanité intimement liée au destin de la nature et attirant l'attention sur ces deux éléments qui, de son point de vue, requièrent une attention et un respect particuliers.